Panel du Jeudi
Final_Preparations for Groupwork Day 3
This framing session consists of a series of interventions designed to bring critical and foundational thinking to set the stage for the week’s work. The session started by reinforcing the basics associated with sustainable management of the drylands and focused attention on the different functional land uses (forestry, agroforestry, pastoral systems) and the ecosystem processes and cycles that underpin them. The socio-economic and political dimensions associated with livelihood strategies were treated through the different interventions as appropriate. Panelists messages emphasized on current state of knowledge (and perhaps what we still need to know) and highlight innovations and solutions (institutional mechanisms, technologies, tools, programs, policies) that will be included in achieving sustainable lives and landscapes in the drylands.
AMELIORATION DES SYSTEMES DE PRODUCTION AGRICOLE
AMELIORATION DES SYSTEMES DE PRODUCTION PASTORALE II (1)
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AMELIORATION DES SYSTEMES DE PRODUCTION PASTORALE
Presentation First Africa Dry Land Week Dakar
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Sept (7) exposés ont été présentés concernant la Mauritanie, le Burkina Faso et le Sénégal ayant pour thèmes des itinéraires techniques poussés de gestion des ressources naturelles, notamment sur la lutte contre l’ensablement et la capitalisation sur les expériences acquises, la gestion de l’eau et de la fertilité des sols, la sélection génétique et la création de vergers à graines, la production de bio-combustible de substitution au charbon de bois, le contrôle de la salinisation des sols.
D’autres pays représentés dans cette réunion sont également impliqués dans une coopération active avec Wallonie-Bruxelles sur des projets forestiers : gestion de la biodiversité, aménagements forestiers, gestion informatisée des ressources forestières, développement d’une base de données floristiques, ethnobotaniques et écologiques pour l’Afrique du Nord, mise en place d’un centre d’interprétation de l’environnement, notamment au Maroc, en Algérie et en Tunisie.
Ces expériences sont autant de maillons que WBI souhaite partager avec les partenaires de la Grande Muraille Verte dans une approche régionale, considérant que ces dispositifs, ces méthodes, ces résultats peuvent contribuer à faciliter les résultats recherchés par ce programme panafricain.
La stratégie organisationnelle des populations mérite d’être soulignée : l’approche participative est importante, notamment pour l’entretien et l’exploitation. En Mauritanie, cet aspect est traité en amont dans le cadre du projet Projet OMD-fund (Objectif de Développement pour le Millénaire), qui prolonge la Ceinture Verte dans 3 régions, par une fiche d’identification et la mise en place d’un comité de pilotage composé de tous les acteurs de développement au niveau régional. A ce propos, la législation mauritanienne a récemment facilité la mise en œuvre du transfert de gestion vers les communautés.
Comment est traité le risque de destruction des plantations dunaires face aux utilisations abusives et surtout à la pression foncière en zone urbaine et périurbaine (cfr le cas des plantations de filao sur la côte sénégalaise) ? Les projets de plantation doivent tenir compte de la planification de développement urbain – où l’anticiper si elle n’existe pas encore. Il est à noter que la Mauritanie vient de se doter d’une loi et d’un service d’aménagement du territoire, instrument avec lesquels les forestiers ont intérêt à collaborer.
A-t-on pris en compte l’intérêt touristique des dunes ? Les dunes ne manquent pas en Mauritanie, par contre les zones de fixation de dunes sont des zones d’accueil très attractives pour les habitants. Ainsi le maintien à Nouakchott d’une dune « observatoire » dans la ceinture verte est un outil intéressant d’éducation et de sensibilisation. Au Sénégal, le maintien d’un périmètre dunaire non stabilisé, « le désert de Lompoul », est une attraction touristique. Par ailleurs la SATCO au Sénégal a développé un système d’appui aux communautés locales pour développer des activités touristiques.
La gestion conservatoire des eaux et des sols au Burkina Faso intéresse le service forestier qui s’attachera à développer un partenariat avec la DGPV/DADI. La dégradation des sols qui se développe depuis plusieurs années dans le Burkina Faso est alarmante et en effet les projets de petite irrigation qui remplace significativement la culture pluviale dans le nord a permis d’enrayer ce processus.
L’UMA (union arabe du Maghreb), au sein de la FAO est intéressée à développer un programme d’actions au niveau régional intégrant les apports des projets WBI.
Green Sénégal insiste sur l’intérêt de partenariats, comme celui proposé par WBI, et souhaite la constitution par l’UNCCD d’une base de base de données sur les ressources humaines et ONG qui sont autant de « petites murailles vertes ».
Questions plus particulières : la création de vergers à graines a un coût qui se répercute nécessairement sur celui des graines améliorées. A combien s’élève ce coût ? La production de graines d’un verger est considérable, de l’ordre de 120 kg/ha/an pour Acacia senegal. Le coût actuel de graines d’A. senegal au CNSF est de 25.000 à 30.000 CFA/kg. Ce coût pourrait être augmenté de quelques pourcents pour couvrir les travaux de création de vergers. Ce coût est dérisoire par rapport aux dépenses des plantations et de leur gestion. Dans le cadre du projet d’extension de la ceinture verte de Nouakchott, le budget varie entre 1.200 à 1.600 USD/ha (en incluant tous les frais d’un projet pilote, y compris encadrement et recherche).
Dans quelle mesure le bio-combustible de substitution du charbon de bois, ne va-t-il pas soustraire des résidus agricoles de l’alimentation animale ? Aucun des résidus utilisés n’est alimentaire. Parmi ceux-ci, le tipha est une ressource abondante, mais sa récolte et son traitement sont coûteux intéressant.
Départ de la pluviométrie : isohyète 400 mm en 1976 au nord ; limite 400 mm au nord de Dakar en 2010 et conséquences : dégradation, érosion, salinisation, acidification sont devenus alarmants. La lutte contre la salinisation induit une acidification. Il s’agit de problèmes complexes réclamant des solutions intégrées, donc la mise en réseau, mais aussi une agriculture multifonctionnelle (agro-sylvo-pasoralisme) et la prise en compte du changement climatique.
Le directeur de cabinet du ministre de l’environnement, président de séance, recommande la création d’un Institut sahélien pour la conservation des eaux et des sols et insiste sur l’intérêt de toutes les techniques proposées dans ce sens.
La Mise en réseau régional d’expériences est une démarche dont la pertinence est très largement soutenue et WBI est prêt à y contribuer. Les projets et résultats obtenus dans les différents pays peuvent être considérés comme des modules à intégrer dans un programme régional. Wallonie-Bruxelles peut contribuer à y travailler.
Didier Présentation Dakar PADI GMV 2011-06-15
Jacques Exposé amélio sénégal062011